Architecte DPLG (École nationale supérieure d’architecture de Paris-La-Villette) et docteure en anthropologie sociale (École des hautes études en sciences sociales à Paris),
Salima Naji est engagée dans de nombreux projets de protection du patrimoine oasien. Elle fonde son agence au Maroc en 2004 afin de proposer une alternative constructive privilégiant les technologies des matériaux premiers et biosourcés dans une démarche d’innovation respectueuse de l’environnement.
Elle a construit à ce jour une trentaine de bâtiments bioclimatiques en terre ou en pierre dans le Sud marocain.
Anthropologue, elle a consacré de nombreux ouvrages aux patrimoines bâtis du Sud marocain dans leur dimension intangible éminemment sociétale. L’intervention sur le bâti rural ancien convoque des institutions vivantes à revitaliser, et non pas une énième momifica- tion patrimoniale.
Sa pratique est doublée d’une activité scientifique dans de nombreux programmes de recherche-action internationaux qui interrogent la durabilité et la relation profonde entre les sociétés et leur environne- ment. Elle est une spécialiste reconnue des patrimoines bâtis auxquels elle a consacré de nombreux ouvrages. Membre du comité scientifique du Musée berbère du Jardin Majorelle depuis sa création en 2011, elle développe une réflexion sur la médiation culturelle et la transmission du patrimoine.
▶2004 « Jeunes architectes 2004 » Paris : Fondation EDF
▶2010 Takrim Ordre des architectes du Royaume
▶2011 Prix Holcim du Développement Durable, Catégorie Bronze Afrique-Moyen-Orient
▶2013 Short list de l’Aga Khan Award for architecture pour l’ensemble de ses travaux dans le Sud marocain
▶2017 Insigne de Chevalier des Arts et des Lettres de la République française
▶2019 Ordre du Mérite, Ordre des Architectes du Royaume du Maroc.
▶2019 Global Heritage Fund Celebrates Women Leaders in World Heritage Saint-James Palace, London Under Royal Patronage HRH Prince Richard, Duke of Gloucester’s.